PLASTIQUES & AUTRES MATIÈRES

Les plastiques :

  • Polyéthylène haute densité (PEHD) : Sous 3 déclinaisons possibles : 300 particules, 500 particules et 1000 particules. Matière très résistante aux acides, alcools aliphatiques et hydrocarbures, le PEHD est largement utilisé dans l’industrie alimentaire et pharmaceutique car c’est un matériau neutre. Souvent utilisé pour sa « glissance ».
  • Polyméthacrylate de méthyle (PMMA) : C’est sous l’antonomase PLEXIGLASS que l’on identifie en général le PMMA, ou acrylique. Le polyméthacrylate de méthyle est reconnaissable à sa transparence et à sa densité (deux fois inférieure au verre). C’est un polymère thermoplastique parfaitement incolore qui permet une excellente transmission de la lumière. De plus, le PMMA est un matériau très dur qui ne jaunit pas car il présente une grande stabilité aux UV. Les qualités optiques de l’acrylique ainsi que ses facilités de transformation (découpe, cintrage…) en font un matériau qui surclasse le verre pour de nombreuses applications industrielles et domestiques.
  • Polypropylène : Hydrophobe, dur et résistant à l’abrasion, ce matériau est en plus un très bon isolant thermique utilisé dans le bâtiment, mais aussi un isolant électrique dans les transformateurs et les gaines qui recouvrent fils et câbles.
  • Polyamide (nylon) : Bon compromis entre caractéristiques mécaniques et chimique à hautes températures jusqu’à 170°C. De nombreuses applications sous les capots des voitures ainsi que dans l’industrie du bâtiment (fenêtres).
  •  POM C : Ce (co)polymère offre de très bonnes caractéristiques physiques et de hautes résistance chimiques. Très stable en milieu humide et facile à travailler, c’est le plastique préféré pour l’usinage.
  •  PTFE (téflon) : Ce polymère thermoplastique résiste remarquablement à la plupart des agressions chimiques. Son faible coefficient de frottement lui confère un pouvoir anti adhésif que beaucoup de grandes marques utilisent pour en revêtir leurs ustensiles de cuisson. Dans l’industrie on l’utilise également dans la fabrication de pièces dites auto-lubrifiées. Le PTFE peut être pur ou modifié (renforcé avec fibres de verre), dur ou expansé. Ses points forts sont la tenue à haute température, sa large résistance chimique, et sa surface glissante.

Les autres matières :

Les plaques de fibres pour joints statiques :

Gamme de matières à base de fibres minérales et synthétiques liées avec des mélanges d’élastomères répondant aux exigences de nombreux secteurs d’activité en fonction

  • des pressions
  • des températures
  • des fluides ou solides en vrac véhiculés

Les plaques rigides en graphite :

Gamme de graphite avec ou sans armature inox (inserts à picots ou trame de fils) destinée aux très hautes températures et très hautes pressions.

Feuille à joint indéchirable :

Matériau à base de cellulose imprégnée de gélatine plastifiée. Dite « Papier indéchirable » cette matière économique résistant aux carburants et aux huiles est destinée au joints dans les ateliers mécaniques automobiles.